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« Ja. Es stellt sich heraus, dass… Der Blazer gehörte einer wichtigen Person. Wir müssen wissen, wer es gespendet hat. Das ist sehr wichtig. »
Sie warf mir einen verwirrten Blick zu, schien aber nicht verärgert zu sein.
»Ich verstehe. Normalerweise geben wir keine Informationen über Spender, aber… Lassen Sie mich etwas überprüfen. »
Als sie ins Hinterzimmer ging, dachte ich immer wieder an den Streit, den ich am Tag zuvor mit Mama hatte. Es spielte sich ständig in meinem Kopf ab, wie ein Film, den ich nicht anhalten konnte.
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« Je l’attendais », a dit maman, la voix aiguë et tremblante. « Je voulais lui dire que j’étais enceinte. Ne le cherche pas, Em. »
« Mais maman ! »
« Tu ne comprends pas ! J’ai attendu ! Tous les jours ! Je suis allée à cet endroit jusqu’à ce que tu sois née. Il ne s’est jamais montré. Il a juste disparu. Je ne savais même pas où il vivait. Ce n’était pas de l’amour. C’était un conte de fées qui s’est terminé. »
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Je pouvais encore entendre la douleur dans sa voix. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à la note et au blazer.
S’il s’en fichait, pourquoi il a gardé le mot pendant quarante ans ? Pourquoi il a gardé la veste comme si elle signifiait quelque chose ?
Il fallait que je sache.
La femme est revenue en tenant un petit dossier. Elle a feuilleté quelques papiers, puis a levé les yeux.
« Nous avons envoyé le paiement pour le blazer et nous avons les coordonnées. Mais… puis-je vous demander ? Pourquoi en avez-vous besoin ? »
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« Je cherche mon père. »
« Oh, chérie… attendez ici une seconde. »
Elle a griffonné quelque chose et me l’a tendu. Un nom. Une adresse.
En tenant ce petit papier, j’ai réalisé que… soit j’étais sur le point de retrouver mon père… soit j’étais sur le point de briser le cœur de ma mère une fois de plus.
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***
Le lendemain, j’ai préparé des sandwichs et du cola. Mais le plus important, c’est que j’ai convaincu maman de venir avec moi.
« Tu peux rester dans la voiture. Je ne te forcerai pas à l’affronter. Mais j’ai besoin de ça. Maman, s’il te plaît. »
« Oh, ma chérie… ça pourrait être une énorme erreur. Il n’a jamais su qu’il avait une fille. »
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« Vielleicht. Aber vielleicht hat er ein Recht darauf, es zu wissen. Und was auch immer seine Reaktion sein mag… Es ist meine Schuld. Ich brauche dich, Mama. Falls etwas schief geht… »
Sie schwieg lange. Dann seufzte sie.
« In Ordnung. Auf geht es. Ich brauche eine Ablenkung. Aber ich wähle die Musik. »
« Wie immer… »
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Wir fuhren die meiste Zeit schweigend. Irgendwann, als « Nothing’s Gonna Change My Love For You » erklang, lachte Mama leicht.
« Was für eine Ironie, oder? »
Stunden später kamen wir in einer kleinen Stadt an. Das Haus war hell, mit einem Blumengarten davor.
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Aus irgendeinem Grund habe ich mich an Mama gewandt.
Eine Frau in den Dreißigern öffnete die Tür. Sie sah aus wie ich. Und es jagte mir einen Schauer über den Rücken.
« Hallo… Verkaufen Sie etwas? »
»Nein. Wir… Wir suchen jemanden. Ein Mann namens Edward. »
« Er ist mein Vater. Ich bin Alice. Edwards Tochter. Aber… Er ist krank. Er hat die Alzheimer-Krankheit. An manchen Tagen erkennt er mich nicht. »
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Mama sagte nichts. Sie hielt ein Foto in der Hand. Ich zog den zerknüllten Schein aus der Tasche.
« Ich habe es in einem Blazer gefunden. Meine Mutter hat es geschrieben. »
Die Frau las es. Ihre Augen füllten sich mit Tränen.
« Er … Er hatte es immer in seiner Tasche. Er ließ uns den Blazer nicht wegwerfen. Er sagte nur: ‘Das ist mein Kompass.’ »
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